Dérives thérapeutiques : attention !

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Le conseil national de l’Ordre a rendu, les 23 et 24 mars 2016, les avis suivants :

« Commet une faute déontologique au sens des articles R.4321-65, R.4321-80 et R.4321-87 du code de la santé publique le kinésithérapeute qui promeut auprès de tous publics, ou qui utilise pour ses patients dans le cadre de la prévention, du diagnostic et / ou du soin, une méthode non éprouvée sur le plan scientifique, ou qui ne bénéficie d’aucun consensus professionnel. Le respect de ce principe impose également de ne pas proposer au patient un procédé ou un produit illusoire ou insuffisamment éprouvé.« 

« Selon les travaux publiés par le Cortecs, les techniques d’ostéopathie crânienne ne s’appuient à ce jour sur aucune hypothèse scientifiquement validée et ne bénéficient d’aucune preuve d’efficacité thérapeutique. Elles ne sont donc pas à ce titre des soins conformes aux données de la science.« 

« A ce jour la pratique de la « fasciathérapie », de la « microkinésithérapie », de la « kinésiologie », de la « biokinergie » et de « l’ostéopathie crânienne » constituent pour chacune de ces techniques une dérive thérapeutique et contrevient aux règles déontologiques.« 

Vous pourrez retrouver les précédents avis rendus par le conseil national de l’Ordre ci-dessous :