Le CépiDc-Inserm, la DREES et Santé publique France publient une analyse approfondie des causes de décès en France en 2023. Deux publications, dans le BEH et Études & Résultats, donnent un éclairage sur l’évolution des grandes causes de mortalité, les comparaisons nationales et les disparités territoriales.
Zoom sur la Normandie
- En 2023, 35 652 décès ont été enregistrés en Normandie, soit 2 594 de moins qu’en 2022. Le taux de mortalité standardisé s’élève à 902,4 décès pour 100 000 habitants, un chiffre supérieur à la moyenne nationale (828,3)
- Les tumeurs restent la première cause de décès avec 9 789 décès (soit 262,6/100 000)
- Suivies des maladies de l’appareil circulatoire : 8 063 décès (197,1/100 000)
La Normandie montre des écarts avec la moyenne nationale
- Une mortalité globale supérieure de 8 % à la moyenne nationale
- Une mortalité par suicide ou lésions auto-infligées supérieure de 18 %
- Une mortalité due aux maladies cardio-neurovasculaires 14 % plus élevée
- Une mortalité par tumeurs supérieure de 10 %, avec des taux particulièrement élevés pour : les tumeurs du foie, du côlon, de la prostate, du sein ; mais aussi de la lèvre, de la cavité buccale, du rein et pour le mélanome
La baisse des décès enregistrée en 2023 est en partie due à la diminution des décès pour Covid-19
- 789 décès enregistrés en Normandie contre plus de 2 000 par an entre 2020 et 2022
- Des baisses plus modestes sont également observées pour les décès liés aux maladies circulatoires, aux tumeurs et aux symptômes mal définis
Des disparités territoriales marquées
- Une mortalité plus élevée dans les communes rurales isolées
- Une mortalité plus faible dans les pôles des grandes agglomérations notamment pour les maladies circulatoires et les causes externes
Ces disparités s’expliquent par des facteurs territoriaux, environnementaux sociaux, économiques, sanitaires et comportementaux.
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